Osez les rosés !

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Le rosé est aimé des femmes et des hommes qui aiment les femmes, car
le rosé est consommé par pur plaisir, il est associé aux moments positifs, conviviaux et décontractés, et plus récemment à un certain art de vivre, un intérêt de la part des femmes.

Nous nous sommes appropriées ce vin à notre manière, nous en parlons avec notre langage féminin, à travers ce reportage je vais vous faire partager ces moments de dégustation, d’émotions gustatives mis à la portée de toutes les femmes.

 

Des vins féminins très tendance
 

Comme nos goûts évoluent, que de plus en plus de femmes apprécient et achètent le vin influencées par toutes ces nouvelles cuisines exotiques, asiatiques et moléculaires à la mode, les vins rosés secs charmeurs, aromatiques et chatoyants,  se sont fait une place de choix d’abord en France puis très vite ils ont séduit l’Europe, le Japon et les pays asiatiques, mais pas encore les Etats Unis ! pourtant il véhicule un savoir faire unique.

 

 Le rosé c’est en Provence qu’il est né.

 

 Premier vin de l’histoire aristocrate pendant des siècles, le rosé a été supplanté par le rouge après le haut Moyen-Âge. En France, depuis le XXème siècle le vin  rosé tient une place à part, il est porteur des valeurs de sa couleur, c’est un vin  « décalé » qui bénéficie d’un vrai capital affectif auprès des consommatrices.
Les vins rosés sont désormais considérés comme des grands vins, au même rang que les rouges et les blancs,  le réchauffement climatique aidant, les français ont découvert que l’on pouvait les boire toute l’année et pas seulement sur la « french riviera », l’été, sous une tonnelle ou sur la plage avec des glaçons dedans.

Pour faire du rosé, deux solutions: soit on enlève les peaux lorsqu’on a atteint la couleur désirée (comme elle continuera d’évoluer, il faut choisir l’instant très précisément), soit on ne soutire qu’une partie de la cuve (le reste continuant à faire du rouge) et on obtiendra alors un «rosé de saignée» (en Champagne seuls Duval-Leroy, Laurent Perrier et Nicolas Feuillatte continuent d’utiliser ce procédé). Ainsi leur couleur ne reflète absolument pas leur puissance ou leur charge en alcool, même si elle influence pour beaucoup le plaisir de l’œil. A Bordeaux, on fait encore une autre différence, cette fois entre rosés et clairets: les premiers sont vinifiés «saignés» ou soutirés avant fermentation, comme en Provence, les seconds après la fermentation. 

Il n’est pas facile d’élaborer un bon vin rosé

Encore une fois, comprenez qu’un bon rosé n’est pas facile à élaborer, cela implique une bonne maîtrise des températures afin de capter les arômes qui autrefois se volatilisaient, il faut du  talent, des raisins sains issus de bons cépages et terroirs,  des équipements spéciaux de refroidissement coûteux,  donc ne soyez pas étonnées que leurs prix soient  élevés, plusieurs d’entre eux sont d’ailleurs des Crus Classés de Provence. La Provence est productrice de 80% des rosés leader français. La robe très pâle du rosé, sa limpidité, la diversité de ses flaveurs et sa complexité aromatique sont en Provence, l’expression de son terroir, des cépages historiques et du savoir faire que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Aucun autre rosé au monde ne lui ressemble.

Découvrez ici la vidéo du premier épisode de Osez les rosés en cliquant sur le visuel ci dessous :

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